Le Maxi Edmond de Rothschild en route vers la ligne pour un départ musclé
En cette fin octobre, l’Europe est balayée par une succession de dépressions automnales puissantes. C’est dans ces conditions musclées que la 16e édition de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre s’élancera ce dimanche 29 octobre.

Mais depuis quelques heures, le scénario initialement prévu a changé. Dès hier, Francis Le Goff et la direction de course avaient annoncé que les Class40 feraient escale à Lorient pour préserver la flotte et éviter une très grosse tempête qui devraient toucher les côtes françaises jeudi prochain. Mais face à la dégradation des prévisions météorologiques, il a été décidé qu’il en serait de même pour les Ocean Fifty, tandis que les IMOCA patienteront quelques jours de plus dans le bassin Paul Vatine.

Pour les ULTIM, dont le potentiel de vitesse est différent de celui des autres classes avec lesquelles ils partagent l’affiche de la Route du Café, la problématique n’est pas la même puisque les cinq duos engagés pourront déjà être dans le Sud de la dépression qui obligent les organisateurs à revoir leurs plans.

Positionné depuis vendredi à l’extérieur du bassin de l’Eure pour sécuriser le passage du SAS et ainsi faciliter sa progression vers la ligne de départ, le Maxi Edmond de Rothschild a largué les amarres peu avant 10h30.

C’est à 13h05, en ouvreurs, que le duo Charles Caudrelier – Erwan Israël, et leurs adversaires en ULTIM s’élanceront vers la Martinique.

Charles Caudrelier, ce dimanche matin, avant de rejoindre le Maxi Edmond de Rothschild :

« Au moment du départ nous attendons des vents compris entre 25-25 nœuds de secteur Sud Sud-Ouest. Cette orientation est une bonne nouvelle ici au Havre car la mer restera praticable sur la phase de départ. Nous serons un peu protégés mais ça ne durera pas longtemps. Dès que nous serons dans le Raz Blanchard et que nous aurons passés la pointe du Cotentin, nous serons dans le vif du sujet.   

Les deux premiers jours s’annoncent ventés, mais surtout il y aura beaucoup d’instabilité. La première nuit va être musclée avec de la mer – 4 à 5 mètres de creux sont attendus en Manche – et des grains. Il va falloir savoir doser entre vitesse et sécurité. »

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